I don’t care what Airbnb is doing
Sommaire
Qui est Stephen Hay ?
Celui qui ne voulait pas faire comme les autres
Originaire des Etats-Unis, Stephen Hay vit maintenant aux Pays-Bas et y exerce le métier de designer. Ce directeur artistique à Rabobank a dans le passé travaillé pour Catawiki en tant que UX designer. Il détient sa propre compagnie «Zero interface».
Il a aussi travaillé avec des gouvernements et d’autres compagnies tels que le ministère de l’intérieur et des finances aux Pays-Bas ainsi que le ministère de l’intérieur et des relations du Royaume.
Il a également écrit un livre qui s’intitule Responsive Design Workflow qui parle de la conception de designs et de prototypes. En plus de son propre livre, il a également écrit pour des magazines.
Sa façon de penser nous permet de reconsidérer les éléments du web qui nous entourent. Il aime aussi donner des conférences à travers le monde à propos du métier de designer et sur l’industrie : Smashing conference, generate, UXLx, Fronteers, Beyond Tellerrand sont quelques-unes des conférences les plus connues auxquelles il a été invité.
L’évènement des designers
L’El Dorado des designers
Fondé en 2010 par Marc Thiele, Beyond Tellerrand est un événement à propos de web design créatif, de développement et beaucoup plus. Le nom de l’évènement est un mélange entre anglais et allemand avec Beyond qui veut dire «au-delà» en anglais et le mot allemand «Über den Tellerrand schauen» qui veut dire, «voir plus loin que le bout de son nez».
L’évènement se tient dans trois villes : Düsseldorf, Hambourg et Berlin. Avec plus de 500 participants chacun dans une atmosphère renommée, familière et conviviale.
Le prix du billet varie en fonction de nos choix d’activités qui sont présentés sur le site des conférences. Cet évènement dure 2 jours et chaque conférence dure 40 minutes et est suivie d'une pause de 30 minutes. Il réunit les amoureux du design et du développement ainsi que les curieux. Leur site contient plusieurs témoignages disant que c’est un événement qui se démarque, que l’atmosphère y est agréable, que c’est une expérience inoubliable ou encore qu’il s’agisse d’un des meilleurs évènements de leur vie.
Stephen Hay vs Le conformisme
Le choc des pensées
Le conférencier Stephen Hay s’exprime avec humour sur le fait que les designers web imitent «ce qui marche». Il énonce que le fondement même de cette démarche, à été conçu par des designers qui peuvent réaliser des inventions que l’on souhaite tous être capable de faire.
Cette idée de reprendre la même méthode est mauvaise car l’approche d’une autre entreprise dont on ignore le raisonnement derrière, pourrait être différente de la nôtre.
Différentes solutions sont données pour nous permettre d’arrêter de piocher chez les autres sans réfléchir :
- Commencer à se concentrer sur les questions sans directement proposer des solutions;
- Ne pas trop s’éloigner de sa zone de confort;
-
Revoir si l’idée d’une autre personne est bonne en se posant les trois questions suivantes :
Comment savent-ils ?
Comment le sais-je ?
Comment sais-tu ?
Et c’est à ce moment-là que l’on pourra confirmer qu'il s'agit d'une bonne idée.
Mon Avis
Le développeur, le seul fautif ?
La vidéo parle du fait que tout le monde s’accroche à un design qui «marche» pour réaliser celui de son site internet. Celui pris en exemple ici est AirBnB. Je ne savais pas, mais son design est très admiré de façon générale par les utilisateurs et les webdesigners. Cela fait que beaucoup de personnes demandent à des webdesigners «Pourquoi tu ne fais pas un design similaire à celui du site AirBnB» lors de la réalisation de leur page internet.
Je pense avoir compris le point de vue du conférencier et au-delà de ce qui est dit, j’ajouterai même que se contenter de ce qui existe déjà est une limite à l’innovation. Si l’on change de domaine et que l’on prend la littérature, il est normal que des auteurs s’inspirent de ce qu’ils aiment ou même de ce qui est connu pour la réalisation de leurs propres œuvres. Cependant, l’auteur se doit de toujours chercher à innover afin de proposer une œuvre qui lui est propre.
Mais cette critique ne devrait-elle pas être autant dirigée vers clients que les web designers ?
La fin de la liberté artistique ?
La liberté artistique se voit ici limiter par la volonté de gains économiques. De nos jours, les consommateurs sont très peu patients, et lorsqu’ils ne trouvent pas facilement ce qu’ils souhaitent ils abandonnent (Amazon a très bien compris cela et joue sur cet élément précis pour éviter que les personnes ayant souscrits à Amazon Prime ne résignent leur abonnement). Dans ce cas là, lorsque l’on a une entreprise, notre but est de garder le client et ce même s’il faudrait mettre l’aspect créatif de côté. De plus, combien de clients seraient prêts à risquer l’image visuelle de leur site pour la liberté artistique du webdesigner quand on sait qu’il y a déjà des designs qui fonctionnent très bien.
En conclusion, je pense que les critiques Stephan Hay sont bonnes car dans le cas contraire on ne pousserait pas à l’innovation. Cependant, il faut tout de même garder à l’esprit qu’il faut avant tout satisfaire les besoins du client afin de ne pas lui porter préjudice.